"Certains pensent qu'ils font un voyage. En fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

mercredi 21 septembre 2011

Croisière à Komodo

Après Bali, l'île de Flores. Encore plus belle car plus sauvage. Un peu comme Bali devait être il y a 50 ans. Nous prenons donc un petit avion de l'aéroport de Denpasar à Bali et après une heure de vol nous atterrissons à Labuhan Bajo, la ville la plus à l'ouest de Flores. Dès la sortie de l'avion, nous sentons qu'il fait plus sec et plus chaud ici.



L'attraction principale de Labuhan Bajo ? Le parc national de Komodo qui se trouve à environ 4 heures par bateau. Mais d'abord, nous nous offrons un des plus beaux couchers de soleil de notre vie au Paradise Bar sur la colline au dessus de la ville. Ouhaa, que c'est beau ce soleil qui descent tout droit vers la mer et se couche entre deux îles au loin qui forment comme une coupe pour l'accueillir. Et sa lumière qui passe du jaune à l'orange puis au rouge au fur et à mesure qu'il s'approche de l'horizon. Qu'elle est belle notre étoile chérie !




Le lendemain matin, nous embarquons sur un bateau tout en bois avec un capitaine, un cuistaud et un mousse pour une croisière de 2 jours qui va nous emmener jusqu'à l'île de Komodo et retour. Nous sommes les seuls voyageurs à bord, alors le pont devient notre salon et nous avons même une chambre à coucher privative à l'arrière avec salle de bain (ou plutôt de rinçage au seau d'eau de mer devrait-on dire).




Une fois arrivé sur la mythique île de Komodo, nous nous acquittons de notre billet d'entrée auprès des autorités du parc national et on nous confit à notre guide, un jeune homme d'une vingtaine d'années avec un fort accent en anglais que nous avons eu un peu de peine à suivre au début... Néanmoins, après quelques minutes nos oreilles s'acclimatent et nous apprenons plein de choses sur le super prédateur de l'île, celui qui fait trembler toutes les biches et les poules sauvages des environs et parler de lui sur la planète entière, je parle bien sûr du fameux Dragon de Komodo, ce varan géant mesurant jusqu'à 3 mètres et pesant jusqu'à 150 kilos !!






La morsure de l'animal est son arme la plus redoutable (quoique ces griffes et sa queue dont il se sert comme d'un fouet font aussi très peur). Pourquoi ? Parce que sa bouche contient plus d'une soixantaine d'espèces différentes de bactéries et que la moindre plaie infligée s'infecte immédiatement et que la mort par scepticémie suit dans les 4 à 5 jours. Pour se nourrir, il suffit donc au varan de mordre une fois sa proie puis de la laisser courrir. Et parce qu'il est sur une île, il pourra aisément suivre l'animal blessé jusqu'à ce celui-ci tombe et meurt empoisonné. Sympa comme moyen de chasse, vous ne trouvez pas ?

En tout cas, de voir ces bêtes préhistoriques à 4 mètres de nous fut vraiment une expérience incroyable et excitante. Matej aurait bien voulu en ramener une en Suisse, mais Sandrine n'a pas trouvé l'idée très bonne car elle ne pensait pas de le dragon passerait l'hiver chez nous. Matej s'est dit qu'elle aurait peut-être dû faire véto plutôt qu'infirmière...



Après une nuit romantique sur notre navire et un lever du soleil sur la mer accompagné d'un vol de chauves-souris (qui ressemblaient plus à des renards volants par leur taille) frugivores, nous fîmes encore 2 sorties en snorkeling magnifiques avec une diversité de poissons et de coraux à vous couper le souffle (surtout avec la tête sous l'eau), nous rentrâmes à Labuhan Bajo avec des couleurs et des souvenirs pleins la tête. Vive les Dragons de Komodo et toute cette région extraordinaire et vive aussi l'Unesco qui a eu la bonne idée dans les années 80 de déclarer tout ceci patrimoine protégé de la planète !




2 commentaires:

  1. Il est pas fou Philibert de te laisser approcher à 4m de ces trucs tout dangereux !!!!!

    Bon si tu as post c'est que tout va bien alors...

    Cool & enjoy it

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  2. Hormis les sales bêtes à l’haleine fétides, le bateau tout en bois m’a bien fait rêvé… Si vous passez par Buenos Aires, vous êtes les bienvenus !
    Jérôme

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