"Certains pensent qu'ils font un voyage. En fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

lundi 16 avril 2012

De Jericoacoara à Barreirinhas


De Jericoacoara, nous décidons de nous rendre aux Lençois Maranhenses, une immense étendue de dunes à environ 200 kilomètres à l'ouest. Pour y arriver, ça n'est pas simple, et il nous faudra deux jours pour y parvenir. Nous rejoignons donc d'abord Parnaiba, ville au bord du delta de la rivière du même nom, qui est une cité un peu endormie. Nous y passons le week-end de Pâques et la ville est déserte, comme si tous les habitants avaient soudainement disparu...

La seule chose à faire ici est une ballade en bateau sur la rivière. Nous prenons donc un bateau à moteur tout d'abord et ensuite une pirogue qui pendant une heure va nous promener dans un petit canal dans la mangrove.Il n'y a pratiquement aucun bruit autour de nous. On y croise des crabes, des chauve-souris, des pêcheurs de crevettes d'eau douce (également en pirogue) et deux espèces différentes de singes dont les « hurleurs ». Le mâle du groupe de ces derniers nous fait d'ailleurs une très belle démonstration de hurlements (peut-être pour nous faire partir et/ou marquer son territoire) qui contrastent très puissamment avec le calme qui régnait dans la mangrove quelques instants auparavant. Ca devait faire au moins 80 décibels, impressionnant!









Notre singe hurleur en pleine démo

Après deux jours à Parnaiba, nous mettons le cap encore un peu plus à l'ouest. Nous prenons un bus jusqu'à Tutoia, à 65km. Avec des arrêts tous les 100m parfois, il nous faut 3 heures pour y arriver. De là, nous devons rejoindre Paulino Neves, 30km plus loin. Ici, les véhicules de transport sont des camionnettes Toyota (généralement d'au moins 20 ans) ammenagées en minibus. Après une heure, le chauffeur nous dépose à une sation service en nous disant qu' une autre camionnette va venir pour nous amener à Barreirinhas, notre destination finale.

Nous sommes un peu sceptiques (tels des fosses) et on se demande combien de temps on va devoir attendre là... Mais, après 2 camionnettes pleines, c'est la bonne ! Ouf, nous n'avons attendu que 30 minutes finalement. Et c'est là que débute la route aventureuse : 2 heures dans les dunes, les étangs et les routes sablonneuses des « pequenas lençois » (ou petits linceuls car on dirait que les dunes y sont recouvertes de draps en satin). Ca secoue énormément et on a très mal aux fesses (et aux intestins) en arrivant, mais que c'est joli ! Ca promet pour les « grandes lençois »...


Revenez les filles, on ne fera plus de grimaces, c'est promis!..

vendredi 13 avril 2012

Jeri... quoi? Jericoacoara!


Après Fernando, nous retournons sur Natal et après une halte à Fortaleza, nous nous dirigeons vers les dunes Jericoacoara.
Quel nom exotique pour ce petit village en bord de mer dont les rues sont faites de sable et où le vent rend l'endroit propice à la pratique du windsurf et du kitesurf.
Le vent, parlons-en ! C'est lui qui crée toutes ces dunes mobiles que l'on croise depuis Natal et aussi la célèbre dune du coucher du soleil, que l'on trouve ici à Jeri.







C'est un paysage un peu étrange ( dis l'ange..lol), comme extraterrestre.
Vu que l'on commence à être fans des virées en buggy, on en profite ici pour faire deux excursions : l'une à l'ouest vers Tatajuba et sa lagune et une autre à l'est vers la lagoa azul et la lagoa do paraiso.
Ces trois lagunes sont plus belles les unes que les autres, transparentes comme de l'eau de roche et la baignade ou le repos dans des hamacs au dessus de l'eau sont des moments fort agreables.
Lors de ces deux jours, nous croisons du sable et encore du sable, du vent et encore du vent, et les dunes sont impressionantes, pour certaines, très hautes et tombant comme un mur.

Mangrove asséchée









On a quand même encore des jambes et nous faisons une très belle ballade de bord de mer jusqu'à la fameuse « Pedra Furada ». Sur le chemin du retour, on se croirait dans les pâturages et nous croisons des vaches, des taureaux, des chèvres, des moutons, des ânes, et des chevaux... Tous en  totale liberté !

La Pedra Furada (ou pierre trouée)


Sandrine en Bretagne (ou presque)


dimanche 8 avril 2012

Fernando de Noronha ou le paradis sur Terre


Si vous voulez savoir à quoi ressemble le paradis, allez donc à Fernando de Noronha ! C'est un archipel à environ 400 km à l'ouest de Natal, dans le nord-est du Brésil, en plein océan atlantique. L'endroit est tellement exceptionnel que les mots ne peuvent suffire (et de loin) à le décrire. Seules quelques photos peuvent vous donner une vague idée de ce à quoi il ressemble. Et comme nous en avons prises des centaines, la sélection a été longue et difficile... Voyez plutôt !



Praia Cacimba Do Padre




































Un joli tour de l'île en buggy





Baia Do Sancho

L'accès à la plage. Not easy...


































Morro do Pico



Praia Do Boldro


Praia Do Cachorro


Ponta Do Air France


Baia Do Sueste
C'est là que l'on a pu voir des tortues et nager avec elles...


Baia Dos Golfinhos
Les dauphins viennent ici tôt le matin pour se reposer après avoir été se nourrir au large pendant la nuit



Sandrine fait son baptême de plongée au paradis. Au menu: une muraine, deux raies, un jeune requin et des milliers de poissons de toutes les couleurs

mardi 3 avril 2012

Noël (avant l'heure)


En portuguais, Noël se dit Natal. Et c'est aussi le nom d'une charmante ville sur la côte nord-est du Brésil, à environ 6 heures de route au nord d'Olinda. La plus belle plage du coin se trouve à 12 km au sud du centre de la ville et s'appelle Ponta Negra. C'est pratiquement une ville dans la ville et elle se trouve dans une très belle baie avec une longue plage de sable de plusieurs kilomètres. A un bout de la plage se trouve une énorme dune d'une cinquantaine de mètres de hauteur. Mais attention, pour empêcher son érosion,il est interdit de la gravir.



Toute la région au nord de Natal est faite de dunes, alors une des choses à ne pas râter c'est une virée en buggy ! Et la conduite sur sable étant assez technique, il faut partir avec un « buggero », soit un pilote professionnel qui connait comme sa poche les dunes environnantes. Le nôtre s'appelle Leonardo et il est hyper sympa ! Il nous donne quelques frayeurs sur le sable et nous ballade pendant 6 heures avec son véhicule. Le retour se fait sur une longue portion de plage. Avec le vent dans les cheveux et la bonne odeur de la mer dans les narines, on se régale ! Quel sentiment de liberté de rouler en buggy au bord de l'océan ! Youhouuuuuuu !!!